Vendredi, les premières conclusions qui mèneront au 5ème rapport du GIEC ont

Climat

Défendre le climat n’est pas un crime… c’est une nécessité !

Vendredi, les premières conclusions qui mèneront au 5ème rapport du GIEC ont été approuvées. Ce rapport est un signal d’alarme sur la gravité grandissante des impacts des changements climatiques, mais il montre aussi que l’on peut encore agir pour éviter le chaos climatique absolu. C’est ce que décode très bien le Réseau Action Climat, dont Greenpeace fait partie.

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Le GIEC émet différentes hypothèses pour les émissions de gaz à effet de serre et leur impact potentiel. Le scénario qui verrait l’augmentation moyenne des températures rester sous la barre des 2°C, et limiterait les impacts du dérèglement, implique que les émissions de gaz à effet de serre cessent d’augmenter dès 2020, et descendent à zéro à l’horizon 2070. C’est possible, c’est réalisable, et de nombreux signaux nous montre l’urgence de la situation.

Rappelons qu’au cours de la décennie passée, la calotte glaciaire du Groenland a fondu six fois plus vite en moyenne que la décennie précédente, tandis que l’Antarctique fond cinq fois plus vite. Depuis 1993, le niveau de la mer a augmenté en moyenne deux fois plus rapidement que lors du siècle passé tandis que le niveau de glace de l’Arctique a fondu beaucoup plus rapidement que prévu.
L’Arctique est l’exemple flagrant de l’impact de ces dérèglements climatiques.

Une seule réponse acceptable : l’action immédiate.

De la transition énergétique en France à l’action sur le terrain, en mer, les hommes et les femmes engagés dans Greenpeace dénoncent les crimes environnementaux et proposent des solutions. Au lieu de réagir et d’arrêter la course folle au pétrole, alors que tous les signaux sont au rouge, on emprisonne en Russie ceux qui tentent d’agir, quand les responsables de la catastrophe en cours sont protégés par les gouvernements dans le monde entier.

Cette situation est inacceptable. Nous continuerons à demander la liberté des 30 personnes injustement emprisonnées en Russie, dont le seul crime a été de vouloir protéger l’Arctique.
Avec vous ?

Envoyer une lettre à l’ambassadeur de Russie.