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Climat

Élections régionales : découvrez le plan 1% solaire

A quelques semaines du premier tour des élections régionales en France, nous publions ce matin une étude sur la manne inexploitée du solaire dans la région Grand-Est. Les experts d’HESPUL y démontrent le potentiel de cette énergie et la pertinence pour la région d’investir dans des projets solaires, en évaluant les retombées possibles en termes économiques et sociaux.[caption id="attachment_13880" align="aligncenter" width="640"](c) Greenpeace / Pierre Baelen (c) Greenpeace / Pierre Baelen [/caption]

 Un potentiel solaire élevé dans la région

Selon l’ADEME, le potentiel de la région est considérable, et largement sous-exploité aujourd’hui. Si sur l’éolien, les prévisions paraissent raisonnables, le cas du solaire est différent. L’ensoleillement de l’Alsace est équivalent, par exemple, à celui la région voisine allemande du Bade-Wurtemberg, où le solaire couvre plus de 7 % de la consommation d’électricité.

Pour atteindre l’objectif de développement fixé par la région elle-même, il faudra doubler la puissance installée dans les cinq ans à venir, en installant chaque année près de 105 MW de panneaux solaires. La révision des objectifs régionaux en matière d’énergies renouvelables étant prévue en 2017, c’est maintenant qu’il faut préparer cette échéance.

Car c’est pendant les élections régionales que les candidats doivent annoncer aux citoyens leurs ambitions en matière d’énergie. Et un plan d’investissement dans l’énergie solaire mobilisant 1 % du budget de la région, c’est un projet avant tout rentable, créateur de richesses et d’emplois régionaux. Découvrez notre 4 pages ici.

Le solaire, un projet générateur de bénéfices pour la région et ses habitants

En engageant 1 % de son budget total pendant cinq ans dans des projets solaires, la région garantirait la rentabilité de ces projets. Elle permettrait ainsi de rassembler un milliard d’euros avec d’autres investisseurs pour le développement du solaire. Les travaux et études pour créer ces projets représentent un chiffre d’affaires de 600 millions d’euros sur cinq ans pour les entreprises régionales. Au bout de ces cinq ans, ce sont 500 emplois temps-plein pérennes qui auront été créés pour exploiter les centrales solaires.

Greenpeace a par ailleurs étudié les retombées économiques et sociales de projets renouvelables dans d’autres régions françaises. Ces projets, construits en lien avec les acteurs locaux, ont prouvé leur capacité à redynamiser des territoires en matière d’emplois, de retombées fiscales et de bénéfices pour le tissu économique local.

« Nous avons construit ce projet avec la population, ça a été une manne financière inespérée pour notre commune, explique Raymond Pla, le maire d’Ortaffa, Pyrénées-Orientales, qui accueille une infrastructure solaire de 25 MW. Nous avons eu une dotation d’un montant d’1,2 million d’euros qui nous a permis d’acheter un très grand bâtiment sur une surface de pratiquement 2500 m2 ».

Les consommateurs alsaciens d’électricité financent les renouvelables, ailleurs… !

Tous les consommateurs d’électricité (foyers, commerces entreprises) paient une taxe, la CSPE, qui sert au développement des renouvelables. La Lorraine et la Champagne-Ardenne bénéficient mieux de la CSPE payée par leurs habitants, compte tenu de leurs nombreux projets solaires et éoliens. En revanche, avec 6 à 10 fois moins de projets renouvelables, l’Alsace ne récupère que 49 % de la CSPE payée par les Alsaciens.