Greenpeace International a rendu public son classement Cool IT 2012 qui note les

Climat

Google, l’entreprise high tech la plus « cool ». Et les autres ?

Greenpeace International a rendu public son classement Cool IT 2012 qui note les entreprises du secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) en fonction de leur impact sur l’environnement et des mesures prises pour le minimiser.

C’est Google qui arrive en tête du classement des entreprises agissant le plus dans la lutte contre le dérèglement climatique, juste devant Cisco, Ericsson et Fujitsu. Alcatel Lucent, la seule entreprise française classée, arrive 6e sur 40. Apple et Facebook n’ont pas été évalués cette année parce que leurs efforts ne répondent pas aux critères du classement.


La première place de Google récompense les efforts importants réalisés par le géant américain qui a publié les résultats de l’évaluation de son empreinte énergétique et fourni un plan détaillé de sa stratégie de réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES). De plus, Google continue de s’exprimer publiquement en faveur de politiques visant à lutter contre les changements climatiques, et notamment sur la nécessité pour les États-Unis et l’Union européenne de s’engager en faveur d’une réduction ambitieuse de leurs émissions.

Par rapport à l’édition précédente du classement, les entreprises high-tech ont communiqué de façon moins visible leurs positions en faveur d’une réduction des GES et ont donc perdu des points sur ce critère.

Par ailleurs, le développement des infrastructures mondiales de télécommunications et celui des data centers sont sources d’une consommation énergétique de plus en plus importante. D’après les estimations du rapport SMART 2020, publié il y a quatre ans, la consommation énergétique de l’Internet va tripler d’ici à 2020. Or, cette énergie provient souvent d’énergies fossiles comme le charbon notamment.

Les entreprises high tech doivent montrer l’exemple en réduisant leur impact sur l’environnement ! Ces dernières années, elles ont été à la pointe du changement et ont totalement bouleversé nos sociétés. Mais il est décevant de constater que le secteur dans son ensemble est loin d’exploiter tout son potentiel.

Concrètement, les entreprises du secteur des TIC pourraient alimenter leurs data centers grâce aux énergies renouvelables, être plus transparentes quant à leurs plans de réduction de leur propre empreinte carbone, et investir dans la recherche de solutions favorisant la lutte contre les changements climatiques et la réalisation des futurs objectifs de réduction d’émissions.

Un géant comme Facebook s’est engagé en novembre dernier pour un avenir énergétique plus propre. Qu’attendent les autres entreprises du secteur ?