Depuis vendredi 2 octobre, les activistes de Greenpeace perturbent l'activité d

Climat

Greenpeace contre le charbon en Arctique

Depuis vendredi 2 octobre, les activistes de Greenpeace perturbent l’activité du site charbonnier de l’archipel de Svalbard, en Arctique. Ces actions visent à dénoncer l’usage du charbon, la source d’énergie la plus productrice de CO2 au monde.

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Lundi 5 octobre, nos activistes étaient à bord de zodiacs pour manifester contre le départ d’un cargo chargé de charbon à destination du Portugal. Certains d’entre eux, déguisés en ours polaires, ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire :  » Le charbon fait fondre l’Arctique « . Le vendredi précédent, ils avaient déployé une banderole semblable en haut d’une grue, tandis que d’autres s’étaient enfermés dans le local électrique et la salle de contrôle du site. Pourquoi ces actions ?

L’expédition que nous avons menée ces dernières semaines dans la région prouve que les glaces arctiques disparaissent plus vite que prévu. Le charbon est le principal responsable de cette catastrophe. 30% des émissions mondiales de CO2 lui sont imputables et ces émissions entraînent le réchauffement de l’air mais aussi celui des eaux profondes. Au final, les glaciers arctiques fondent et menacent la planète d’une élévation générale du niveau des mers et des océans.

Il est donc impératif que les pays européens, dont la France, qui s’approvisionnent en charbon dans l’archipel de Svalbard renoncent au charbon en Arctique comme ailleurs. Si nous restons sans rien faire, la pollution au CO2  augmentera de 60% d’ici 2030. Les conséquences pour la planète seraient catastrophiques. C’est pour cela que Greenpeace mène le combat contre le charbon partout dans le monde, en Arctique mais aussi en France (en dénonçant le projet de terminal charbonnier de Cherbourg).

A Copenhague, dans deux mois, les chefs d’Etat et de gouvernement se réuniront pour lutter contre les changements climatiques. Nous exigeons que les pays industrialisés s’y engagent à réduire de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre et qu’ils renoncent au charbon. Ils doivent se prononcer en faveur de la « révolution énergétique » que nous proposons : abandon des énergies fossiles, développement des énergies renouvelables, sobriété et efficacité énergétiques. Greenpeace demande que d’ici à 2050 le charbon soit progressivement abandonné pour ne plus menacer notre planète.