Un baril d’info raffinée par semaine !

Nouveau volet de notre Revue du Web

Climat

La revue du web du pétrole du 9 décembre

Un baril d’info raffinée par semaine !

Nouveau volet de notre Revue du Web du pétrole. Des liens, des actions, des infos…pour ne plus jamais dire « je n’étais pas au courant »!

USA : le moratoire sur les forages en haute mer prolongé

C’est décidé: l’administration Obama prolonge de plusieurs années le moratoire sur le forage en haute mer imposé au lendemain de la marée noire dans une partie du Golfe du Mexique. Le Secrétaire aux Affaires intérieures Ken Salazar, l’a annoncé cette semaine : le veto présidentiel s’étend jusqu’à cent vingt-cinq miles (environ deux cents kilomètres) des côtes de Floride et doit (en théorie) être en vigueur jusqu’en 2017 au moins.
Une décision qui réjouit les défenseurs de l’environnement, mais qui a apparemment passablement agacé les compagnies pétrolières…

Lire l’article sur Développement durable, le journal

Forages : le risque pour l’Arctique se concrétise

Le groupe français d’énergie GDF Suez fait son entrée dans l’exploration de gaz naturel et de pétrole au Groenland, a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué. Le groupe français détient désormais une part de 26,25% dans deux licences d’exploration en mer (offshore), en partenariat avec le norvégien Statoil et l’anglo-néerlandais Shell. Si les résultats de l’exploration sont concluants, la phase d’exploitation durera au moins 30 ans …
Les évènements récents dans le Golfe du Mexique ont prouvé qu’il est impossible d’écarter la possibilité de fuite d’une plateforme pétrolière, et donc d’une marée noire. Et tenter de gérer une marée noire dans ces zones est pratiquement impossible : la station des garde-côtes la plus proche est à 1 800 km et les villages locaux manquent cruellement d’installations portuaires ou d’aéroports qui s’avèreraient nécessaires pour accueillir les secours.

Lire sur le site de Greenpeace France : Risques et impacts potentiels de la prospection pétrolière en Arctique

Des sables bitumineux rois à Madagascar 

Les sables bitumineux sont déjà la principale catastrophe écologique au Canada, responsables de graves problèmes environnementaux mais aussi sanitaires.
Et pourtant …
Également exploités à Madagascar, les sables bitumineux sont aussi bien partis pour devenir la plaie écologique de l’île africaine, avec une expansion énorme de la production. La Madagascar Oil vient en effet d’entrer en bourse à Londres. La Madagascar Oil compte exploiter les gisements de Bemolanga avec le concours de son partenaire Total. Une preuve supplémentaire que l’exploitation des sables bitumineux s’intensifie.

Lire le billet complet sur ZeGreenWeb

Nigeria : Corruption et pot de vin révélés par les télégrammes diplomatiques de Wikileaks

Avant de quitter le Nigéria, Ann Pickard, dirigeante de la première compagnie pétrolière (Shell) s’était rendue à l’ambassade des Etats-Unis pour y brosser un tableau particulièrement sombre de l’exploitation pétrolière au Nigeria, où « tout va de mal en pis, spécialement dans le domaine de la sécurité », selon une note obtenue par WikiLeaks et révélée par Le Monde.

lire aussi les autres petits secrets de la diplomatie du pétrole

Ailleurs sur le web:

L’Union Européenne s’interroge (enfin !) : Un futur sans pétrole est-il possible ?
La question a été posée lors d’une conférence rassemblant deux Prix Nobel de chimie, de nombreux chercheurs et des élus européens mardi 7 décembre.
Vidéo de la conférence (1ère partie)
Vidéo de la conférence (2ème partie)

Marée noire pour les baleines ?
Les baleiniers japonais s’apprêtent à lever l’ancre. Cap sur l’Antarctique. Pour une pêche dite scientifique. Au delà du scandale de la chasse, l’état des navires est plus que préoccupant: ils sont des marées noires à retardement. Ce sont des vétérans : les 6 navires japonais chasseurs de baleines sont âgés et font peser un risque de pollution sur les terres vierges de l’Antarctique. L’association Robin des Bois le rappelle : en février 2007, le navire usine des japonais, le Nisshin Maru, a subi une avarie. Il n’étaitt pas taillé pour naviguer au milieu des glaces : il ne disposait pas de double coque, et était propulsé par un seul moteur. En cas de panne, ces bateaux sont livrés aux courants marins et représentent un vrai risque de marée noire : les soutes du navire sont remplies de 2600 tonnes de fuel de propulsion…
http://www.robindesbois.org/