Climat

Négociations climatiques à Barcelone : l’Europe doit choisir son camp

Barcelone accueille cette semaine la dernière session de négociations avant le sommet international sur le climat qui s’ouvrira le 7 décembre à Copenhague. A cette occasion, nos activistes ont déployé sur la cathédrale de la Sagrada Familia des banderoles appelant à sauver le climat.

Malgré le peu d’avancées obtenues jusqu’à présent, cette action est une façon pour nous de rappeller qu’il est encore temps de trouver un accord à la hauteur des enjeux climatiques. Ce qui manque, c’est la volonté politique, en particulier de la part des Etats-Unis. De son côté, la semaine dernière, l’Union Européenne s’est montrée bien timide sur la question de l’aide à apporter aux pays en développement pour faire face aux changements climatiques en cours.

A Barcelone, les leaders européens doivent choisir leur camp. Ils peuvent attendre les États-Unis et faire partie du problème. Ils peuvent aussi décider de faire une offre concrète aux pays en développement et initier des solutions.
Des mouvements significatifs émanent actuellement du monde en développement. L’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l’Inde, l’Indonésie, le Mexique se préparent à annoncer des plans robustes et chiffrés, impliquant des réductions significatives de leurs émissions de gaz à effet de serre.
Il ne fait plus aucun doute que les pays en développement font nettement plus d’efforts pour tenter de résoudre cette crise que les nations industrialisés. Greenpeace appelle donc les pays riches à saisir la chance de cette dernière session de négociations pour être enfin à la hauteur du défi climatique.

Vous pouvez faire pression sur eux en signant notre pétition  » Ultimatum climatique « . Près de 300 000 personnes l’ont déjà fait !

Pour en savoir plus :

Nos attentes à Barcelone (en anglais)

Nos attentes à Copenhague (en français)